Roumanie, Maramures, Petrova, le 14.03.2022
Le monastère de Petrova héberge une cinquantaine de réfugiés ukrainien, majoritairement des femmes et des enfants.
Les chambres, qui font moins d’une dizaine de mètres carrés, logent cinq à six personnes. Il fait humide, et le feu de bois qui chauffe le ballon d’eau doit être souvent alimenté en bûches. Chaque soir, ce sont les résidentes qui préparent à manger. Ce sont elles aussi qui font le ménage pendant que le Père Agaton, patriarche des lieux, se rend à la frontière pour coordonner les arrivées et les départs. Il est très connu dans la région, et dispose d’un vaste réseau. Ce soir, il rentre le coffre chargé de pizzas : « C’est pour faire plaisir aux enfants », se réjouit Anastasia.
© J.-P. Di Silvestro / Regardirect.ch